La violence touche de plus en plus le football marocain

  • La violence touche de plus en plus le football marocain.
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    Les affrontements entre supporteurs de football sont devenus récurrents au Maroc. Hier, le mercredi 12 février 2020,des incidents se sont déroulés après le coup de sifflet final de la rencontre opposant le RAJA de Casablanca et les FAR de Rabat,comptant pour la 15 ème journée de ” BOTOLA”.
    Les troublés ont causé d’importants dégâts d’après les responsables de la police , il s’agit :
    1) des incidents sous les jets de pierres.
    2) des blessés parmi : -les agents de police (3)
    -les agents de la protection
    Civile (2)
    – supporteurs (22)
    3) dégâts matériels : vehicules endommagés :
    – véhicules de la police (19)
    – ambulance (1)
    -camion anti-incedie (1)
    4) détention provisoire : (13)
    Avant le match,les autorités ont annoncé le déploiement d’un dispositif de sécurité exceptionnel mobilisant beaucoup de policiers. Mais face aux accents revanchards des supporteurs, rien ne garantit le contrôle total d’un tel événement.
    D’après les rajouis, les joueurs du Raja ont souffert la violence sur le terrain, et les supporteurs du RAJA ont reçu le plus de coups à l’extérieur du terrain.
    Triste tout çà ! Triste de voir les supporteurs des FAR se comporter de cette manière. Le péril désormais grand de voir les stades se transformer en arènes pour les gladiateurs.
    Le football marocain est devenu très violent avec de véritables batailles rangées lors des rencontres entre les équipes Casablancaise et l’équipe des FAR de Rabat. Mais ce qui est plus nouveau désormais, notamment au Maroc, c’est de voir une partie de la jeunesse reprendre les actes de vandalisme lors des matchs de championnat. On sait très bien que la violence des supporteurs est d’abord l’expression d’une détresse sociale d’une jeunesse délaissée qui trouve dans le stade le seul moyen d’exprimer sa colère face à un gouvernement faible et face à la ligue de football Casablancaise piloté par un comité qui agit d’une manière indépendante et sans que personne ne commente ses décisions. La plus grave crise que traverse notre football est la mauvaise programmation des rencontres du championnat national ( surtout pour l’équipe du RAJA qui jouera pour la coupe Mohammed VI). En plus, la ligue casabncaise de football n’a jamais pu user de toute son autorité morale pour endiguer cette spirale de la violence, ni arriver à reculer la haine dans les stades. Il n’existe aucune volonté politique ferme de s’attaquer au problème de la violence.
    Les violences endeuillent souvent nos stades,pour sortir de cette difficulté, les responsables du football doivent :
    1) croire au dialogue, à la concertation, à la pédagogie, à la sensibilisation des associations de supporteurs.
    2) mettre en place un séminaire des référents supporters.
    3) faire l’autocritique de cette situation.
    4) savoir que le football marocain est devenu un véritable Far-west dans lequel le président de la ligue de football Casablancaise faisait la pluie et le beau temps.
    Fait par chaab Ali le 13 février 2020.