demande que le tribunal de Beni Mellal

Par Laïla Daif

Correspondante France .

 

Tribunaux Marocains

Pour les MRE un vrai parcours du combattant .

Et pour ne citer que le cas  d’Aicha K. vivant en France depuis 1977 avec son mari, quand celui-ci quitte définitivement le domicile conjugal, abandonnant ces six enfants pour  le Maroc ou actuellement il vivrait dans une situation obscure  avec la mère de sa fille âgée de 13 ans, refusant de payer la nafaqua jusqu’à aujourd’hui.

Dès lors Aicha décide de porter plainte le 13 mars 2006 à la gendarmerie de  Viarmes (France) auprès de l’adjudant-Chef Jean-Jacques Leingang, pendant que son mari la traine en justice au pays, l’accusant d’avoir quitté le domicile alors que des quittances de loyer stipulent bien que Mr K. habite bien en France et non au Maroc, et c’est en falsifiant sa situation auprès de la préfecture de Cergy Pontoise (95 France) qu’il  perd tout ses droits en France qui engendra un refus de renouvellement de carte de séjour .

Livrée à elle-même, six enfants à élever, Aicha fait des ménages et subvient seule aux besoins du quotidien.
Elle décide de prendre des avocats  à Hay Mohamedi, Casablanca et depuis plus de  20 ans elle demande que le tribunal de Beni Mellal veuille bien  éclaircir la situation et ce en faisant d’innombrables allers-retours pour le Maroc et d’assister à des audiences inutiles..

Les MRE vivent des situations très difficiles qui engendrent de nombreux frais pour se rendrent au Maroc et  payer des avocats apparemment pas très compétents face à ce genre de procédure  alors beaucoup  baissent les bras complètement désemparés.

Affaire à suivre