Deuxième édition du Festival théâtral international la citerne : Baker Lemseffer honoré par sa ville natale, El Jadida/Mazagan
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“Tapis rouge à El Jadida” :
BAKER LEMSEFFER À L’HONNEUR
Écrit par : Ahmed Chahid et Hadj Abdelmajid Nejdi
Le théâtre Afifi d’El Jadida aura à dérouler son “tapis rouge” pour accueillir et honorer comme il se doit l’une des personnalités du terroir des plus marquantes dont le parcours est brillamment constellé et richement chargé par de multiples et diverses activités au service de la nation que ce soit au niveau Maroc que dans les sphères étrangères.
L’homme en question n’est autre que Baker Lemseffer, ce personnage Jdidi de grande culture qui a choisi de faire de l’humilité et la discrétion ses règles d’or sans pour autant se départir de ses engagements et de ses principes de marocain et fier de l’être.
C’est donc à l’occasion de la tenue de la 2ème édition du Festival théâtral International la citerne d’El Jadida Qui aura lieu prochainement et suite à sa sollicitation par les Jdidis Hadj Abdelmajid Nejdi, Elmostafa Lekhiar et Ahmed Chahid ainsi que l’Association théâtrale et culturelle “Masque bleu” que cette sommité aura à être honoré par sa ville natale, El Jadida/Mazagan, qui lui doit bien ce regard des plus symboliques. Un regard qui reste beaucoup plus qu’une louable initiative dont on fait souvent preuve pour saluer les mérites des hommes d’exception.
L’éloge qui sied à cette haute personnalité qu’est Baker Lemseffer est à la fois un élan de cœur envers un Jdidi qui a représenté dignement sa ville et son pays dans le concert des nations, un insigne de respect pour un homme de grande culture et un diplomate-né, une prosternation de reconnaissance envers un nationaliste qui s’est imprégné dès son jeune âge des valeurs du courage et du militantisme que ce soit auprès de son père que dans les rangs du mouvement National et qui a reçu sa première instruction dans la maison de Si Abderrahmane Lemseffer, fief du nationalisme dans les Doukkala.
Contrairement aux forts en thèmes, qui courbent l’échine quand il faut croiser le fer, lui, il avait le courage de ses opinions et osait défier les vendeurs de chimères, au prix de sa vie et de toutes sortes d’épreuves, et ce, pour l’image de marque de son pays. Non pas par des discours insipides auxquels personne ne croit, mais par son courage et sa clairvoyance.
Malgré la répression coloniale, Baker Lemseffer poursuivra par la suite son parcours de lutte pour l’indépendance du
Maroc et le recouvrement de sa souveraineté nationale
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