carrefour France Luzarches, son directeur positif au COVID le cache à ses employés et les humilient en ligne

Par Laïla Daïf
Correspondante France

 

Carrefour France Luzarches,
son directeur positif au COVID
le cache à ses employés et les
humilient en ligne .
J’apprends à l’instant que le directeur
du carrefour market de Luzarches
positif au COVID n’a pas jugé bon de
prévenir sa direction ainsi que ces
employés en temps voulu et s’est
empressé de faire désinfecter les
locaux avec des produits chimiques
susceptibles de causer des dommages
aux personnels présents.
Mais avant cela, suite à une plainte en
Février dernier, d’une cliente
insatisfaite, Brigitte, sur le site Critizr,
Carrefour France Luzarches 95,
répond en humiliant et menaçant
publiquement son employé, un homme
âgé de 60 ans… ( voir encadrer)
Il est vrai que Mr L. n’est plus tout
jeune, après 17 ans chez Carrefour,
une opération du genou douloureuse
et surtout beaucoup d’heures debout
à plusieurs postes de travail ainsi que
les nouvelles restrictions qui en ont
touché plus que d’autres, ont généré
une grosse fatigue chez ce
sexagénaire.
Le directeur du magasin reconnaît
l’erreur, ce n’est pas ce qui va arranger
le cas de Mr L. qui, quelques semaines
plus tard reçoit un courrier de mise à
pied d’un jour, quant à la direction
générale de chez Carrefour, elle se
félicite du chiffre d’affaire en
augmentation et partage de généreux
dividendes avec les actionnaires, et à
ce jour aucune réaction de leur part
sur cet acte dégradant, ainsi qu’une
CGT inexistante, pourtant M L. cotise
depuis des années à ce syndicat pour
défendre ses droits .
En France ce genre de comportement
est considéré comme du harcèlement
moral,défini par l’article L.1152-1 du code du
travail comme un ensemble d’agissements répétés,
entrainant une dégradation des conditions de travail
susceptibles de porter atteinte aux droits et à la dignité de
la victime, d’altérer sa santé physique ou mentale, voire
de compromettre son avenir professionnel.
Il est interdit de sanctionner ou de licencier un salarié pour
avoir subi (ou refusé de subir) un harcèlement moral. Le
salarié licencié en dépit de cette interdiction peut
demander au Conseil de Prud’hommes l’annulation de son
licenciement.
Un responsable Carrefour s’est suicidé
au mois de Mars dernier, devant le
magasin où il travaillait, et s’ajoute à
une longue liste de travailleurs en
souffrance qui vivent une pression
permanente de leur direction.
A