Le manque de la stratégie d’accueil chez certaines agences de LYDEC. =

Le manque de la stratégie d’accueil chez certaines agences de LYDEC.
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Les Casablancais dénoncent le mauvais accueil chez certaines agences de lydec et se plaignent de la lenteur bureaucratique, de la perte de temps que les démarches leur occasionnent, mais aussi du manque d’amabilité de son personnel et dans une moindre mesure, des erreurs commises et le délai de traitement des dossiers des réclamations. Les attitudes et comportements irresponsables et agressifs de certains responsables de ces agences relèvent certainement de l’incompétence et de l’indiscipline de ses derniers.
Étant donné que le téléphone demeure aujourd’hui le point noir de l’accueil indirect dans ces agences de lydec, la plupart des citoyens utilisent le mode d’accueil physique et au guichet. Ce mode d’accueil est essentiel pour les personnes en difficulté et qui ont du mal à formaliser leurs demandes par écrit et pour qui l’internet n’est pas accessible. L’acceuil est basé sur l’empathie et l’écoute et il mène à l’essence de l’hospitalité. Les services de lydec ont l’obligation d’assurer l’acceuil et l’information des usagers. Ils sont tenus de communiquer à l’usager, les informations correctes sur les procédures et formalités nécessaires à l’obtention des prestations qu’ils fournissent.
On sait que les investissements de lydec sont effectivement réalisés, mais la baisse des prix est une chimère. Les tarifs d’eau et d’électricité font des bonds chaque année.
Par ailleurs, on constate que beaucoup d’usagers qui n’ont pas encore bénéficié de l’accès à l’eau potable, trouvent des énormes difficultés pour le branchement des compteurs d’eau. Mais, lydec doit savoir que l’accès à l’eau potable est devenu un droit de l’homme. Ce droit fondamental est reconnu par L’O.N.U.depuis 2010, et chaque Casablancais a le droit à un approvisionnement suffisant, physiquement accessible et à un coût abordable, d’une eau potable de qualité acceptable pour les usages personnels et domestiques.
Notre grand regret est que nos responsables élus n’ont jamais pris leur courage à deux mains pour aller dans le sens de l’intérêt des citoyens en réduisant les coûts exhorbitants de l’eau et de l’électricité à casa. Ils savent très bien que le coût de l’eau et l’électricité ne reflète en aucune façon le coût réel de ce bien pour les différents payeurs ,et que le prix viole à la fois les critères d’efficacité économique et l’équité sociale.
Franchement, une telle ressource ne mérite pas d’être abandonnée aux mains des marchands sans foi ni loi et guidés seulement par l’appât du gain.
Ne soyons pas naïfs, il faut de la vigilance. Les multinationales qui se sont emparés de la gestion de l’eau un peu partout dans le monde en infligeant des misères aux populations ne sont pas sur le point d’abdiquer. Vigilance encore,car ces multinationales imposent leur gestion opaque faite de spoliation des consommateurs. L’exemple de notre partenaire social est assez édifiant.
A l’heure actuelle où notre pays est en train de s’imposer souverainement sur la question de l’eau. La gestion de l’eau nécessite :
1) un engagement politique des élus et parlementaires pour la démocratisation de l’accès à l’eau.
2) un partenaire publi-public( national) a privilégier.
3) une prise de conscience de l’ensemble des acteurs notamment les consommateurs sur la question de l’eau.
4) une politique de l’eau qui tienne compte des réalités socio-culturelles des Casablancais.
Fait par chaab Ali le 22 janvier 2020.